NOM: Alienor Campbell surnommée Aly par ses proches.
RACE: Vampire dit sélénite
CLAN: Vampire
PHYSIQUE: Grande, aux yeux turquoises, aux cheveux blancs, au teint pale. Elle porte un tatouage en forme de lune bleue derrière l’épaule gauche.
HISTOIRE: La mère d’Aliénor se prénommait Gladys. Elle s’installa dans
son village vers l’age de 15 ans, seule, sans famille ni amis. Elle trouva un
travail non loin dans une taverne auberge et gagna bien sa vie. Elle n’était
pas mariée et ne semblait ne jamais fréquenter quelqu’un en particulier. Elle
était jeune, belle et les hommes la regardaient avec envie. Ce qui entraîna
bien vite sa bien mauvaise réputation de femme libertine. Les mauvaises langues, elle
s’en fichait pas mal, profitant de la vie à sa manière, et travailla là-bas des
années durant.
Tout se passait pour le mieux jusqu'a ce qu'elle découvrit sur le
tard qu’elle était enceinte. Elle ne su meme pas qui en était le père. Une semaine
plus tard, elle donnait naissance à une petite fille en pleine forme. Dans le
village, la nouvelle se propagea comme une traînée de poudre. La fille de
petite vertu avait finit par se faire engrosser par le premier venu…
Une vieille femme vint lui rendre visite. Elle n’était pas
le chef du village mais elle en avait au moins la même importance au sein de la
communauté. Son age, son expérience et son franc parler faisait d’elle une
véritable source de conseils. Il était de son devoir en tant qu’ancienne de
souhaiter la bienvenue à cette nouvelle vie. Cependant, en entrant dans la
maisonnette, elle trouva Gladys, les larmes aux yeux, essayant d’étouffer d’un
coussin le nouveau né. La vieille se précipita et sauva le bébé. La mère
répondit au regard accusateur de la vieille femme, en expliquant son désarroi.
Elle ne se sentait pas prête à être maman d’une si petite fille. Elle parvenait
à vivre d’elle-même mais qu’avec un enfant cela lui serait impossible, qu’elle
n’avait pas d’époux, pas de famille…La vieille la gifla et lui envoya au visage
que cette enfant était sa punition d’avoir mener une vie si dépravée. Elle la
menaça de la dénoncer tout en la traitant de tous les mots. Le fait qu’elle ne
lui avait pas cherché de nom était pour elle la preuve que Gladys voulait se
débarrasser du bébé depuis le début, que sa découverte tardive n’était qu’une
mascarade pour dissimuler sa grossesse. Malgré cela, la vieille changeât d’avis
et lui rendit le bébé. « Je te donne le nom d’Aliénor. En te faisant
porter mon nom, je t’offre ma bénédiction. » Aliénor, la vieille, regarda
d’un œil mauvais Gladys. « Si tu t’en prends à nouveau a cette enfant, ce
sera comme si c’était a moi que tu t’en prenais. Et dieu sait à quel point cela
n’est pas une bonne chose ! Il est temps pour toi d’apprendre à être
une femme digne de ce nom.»
L’histoire de ce jour fut passée sous silence, et Aliénor,
la jeune, grandit sous l’œil vigilant d’Aliénor, la vieille. La douayenne n’était
vraiment pas commode. Un cœur asséché par l’expérience et les années, un
caractère trempé dans l’acier, une personnalité indomptable que nul homme
n’avait su bravée. Elle ne s’était jamais mariée et n’avait déjà plus de
famille. Mais la fillette su vite l’attendrir. Elle passait la plupart de son
temps avec elle, sa mère se réfugiant dans le travail pour ne pas la voir en
face. Aly était une jolie petite fille douce et innocente. Elle faisait le bien
autour d’elle et refusait de voir le mal qui régnait au village. Beaucoup se
moquaient d’elle, elle était la fille sans père, la fille d’une femme vulgaire…
mais elle ne leur en tenait pas rigueur, elle leur trouvait toujours une excuse
ou une justification à leurs actes de malveillance. Non, la seule chose qui la
rendait triste était de ne pas voir suffisamment sa mère. Elle parlait d’elle
des heures durant à Alienor, la veille, devenue sa mamie de substitution.
« Tu crois qu’elle m’aime, maman ? » Que dire a cette enfant en
pleure ? Que sa mère la considère comme un poids ? Qu’elle avait
tenter de la tuer étant encore qu’un nourrisson ? Aliénor, la vieille, se
résigna a faire ce qu’elle s’était toujours refuser à faire toute sa vie
durant : mentir. Elle ne voulait pas briser son innocence. Elle lui expliqua
que l’amour que sa mère avait pour elle n’avait pas de limite au point
d’accepter de travailler comme une acharnée pour son bien, pour qu’elle ait se
dont elle ait besoin. La petite retrouva le sourire mais la vieille souffrait
de lui avoir ainsi bercée d’illusion. Que se passera-t-il le jour où elle
découvrira la vérité ? Elle en venait presque à regretter d’être
intervenue ce jour-là, la vie à laquelle elle l’avait condamnée était bien trop
cruelle.
Une nuit, alors qu’Aly n’avait que 10 ans, elle dormit chez
sa grand-mère, Gladys n’étant même pas revenue la chercher la veille. Au petit
matin, Aly alla réveiller mamie pour qu’elles prennent le petit déjeuner
ensemble mais elle ne bougeât pas. La
mort l’avait emportée dans son sommeil. Ce fut un grand choc pour la fillette.
Elle venait de perdre sa seule amie. Depuis, elle resta plus seule encore. Les
autres enfants ne venaient même plus la taquiner, elle était devenue maudite
aux yeux de tous, celle qui tua l’ancienne du village. Son seul soutient fut
alors l’image idéalisée de sa mère. Avec le temps, son amour pour elle grandit
pour pouvoir protéger son cœur de la solitude.
Un soir, Aliénor ne parvenait pas à dormir, trop existée à
l’idée de fêter, le lendemain, l’anniversaire de sa maman tant aimée. Elle
décida de se lever et de s’engouffrer dans la forêt près du village. Eclairée
par la lueur apaisante de la pleine lune, elle se mit à cueillir quelques
fleurs qu’elle offrirait. Mais a chaque fois qu’elle voyait une fleur qui lui
plaisait, elle en remarquait une plus belle encore quelques mètres plus loin,
si bien qu’elle se retrouva bien vite perdue. Une fois arrivée dans une
clairière, un homme, dissimulé derrière un arbre, l’interpella. « Viens,
petite ! » La candide Alienor s’approcha sans se poser la moindre question,
avec un doux sourire aux lèvres. L’inconnu fonça sur elle et avec brutalité, la
poignarda avec un couteau de chasse et la jeta au sol. Un regard chargé de
folie, l’homme lui arracha ses vêtements. La malheureuse se débattit mais
l’homme était bien trop fort. Maintenant fermement son pauvre petit bouquet de
fleurs abîmées par cet acte odieux, elle abandonna la lutte, pensant à sa mère
et fixant la lune ronde au dessus d’elle qui semblait lui murmurer « Tient
bon. ». La douleur et la peur étaient insupportables mais elle prenait sur
elle, elle ne cria plus, toujours fixant la lueur de la lune. Alors que son
corps était ballotté aux grés des assauts de son agresseur, sa main toucha une
pierre. Réunissant ses dernières force, la jeune fille l’agrippa et frappa
l’homme à la tête. Il tomba lourdement à ses cotés. Prise de folie, elle le
frappa encore et encore jusqu'à ce que la pierre devienne trop lourde pour ses
petites mains qui se vidaient peu a peu de leur énergie. Ensanglantée, elle se releva
et serra contre elle le bouquet recouvert de sang. Titubant, elle chercha à
s’en aller mais un autre homme, au teint pale et livide lui fit face. « Je
suis étonné, mon enfant. Tu m’as donné un magnifique spectacle. » Tels ont
été ses premiers mots. Aidez moi, murmura la demoiselle avant de s’écrouler au
sol. Tu vas mourir, je le craint, lui répondit il. Dans un souffle, Alienor
murmura « Je ne veux pas mourir ! Je dois donner mon cadeau à
maman ! », brandissant le bouquet aux bout de ses bras meurtris.
L’homme, touché par la volonté de cette enfant et la violence dont elle pouvait
faire preuve, il lui demanda que serait elle capable d’offrir s’il venait a la
sortir d’une fin inévitable. Tout, chuchotât elle. Avec un sourire découvrant
deux longs crocs blancs, il s’approchât d’elle et la forçat a boire de son sang
avant de la mordre au cou.
La transformation fut douloureuse et eu raison de son
esprit. Son corps parcouru de spasmes sembla s’imprégner de la lumière de la
lune bienfaitrice. Elle ressembla alors a une magnifique ange couvert de sang
mais son cœur était sombre maintenant qu’elle était une créature de la nuit… un
vampire.
Elle désira retrouver sa mère mais son nouveau
« frère »la retient. « Tu es à moi. Nous avons l’éternité pour
nous, belle enfant. » Des ses lèvres encore rouges du sang de la
demoiselle, il chercha à l’embrasser. La belle refusa son baiser et une énergie
bleutée jaillit de ses mains frêles. Le vampire partit en une fumée cendrée.
Avec un calme inquiétant, Alienor marcha en direction de son village, guidée
par la lueur de la lune.
A son grand désespoir, ce n’est pas une mère rassurée
d’avoir retrouvé son enfant qu’elle trouva à son arrivée mais une mère
horrifiée devant le monstre qu’elle était devenue, ainsi qu’une horde de
villageois bien déterminés a l’envoyer en enfer. Malgré les suppliques de la
jeune vampire, tendant à sa mère bien aimée le bouquet qu’elle avait eu tant de
mal à avoir, la horde en colère fonça sur elle. Les yeux débordant de larmes de
sang, elle laissa s’échapper sa colère. Trahie, tous l’avaient trahie et
abandonnée…même celle qu’elle estimait tant. Un cri perçant se fit entendre et
en une fraction de seconde, le village et ses habitants avaient disparus en
poussières laissant derrière eux qu’une vaste plaine fumante.
A présent seule, Alienor parti sans but et erra des années
durant, ayant la Lune pour seule compagne.
Regardant cette présence au dessus d’elle, Alienor murmurait
avec un doux sourire, Maman.
À présent, elle est à la tête du clan des Vampires. Elle est considérée comme étant la déesse Lotimaha, déesse de la Lune.
La plupart du temps, Alienor n'est qu'une femme vampire à l'esprit fragilisé, qui pense et agit comme une petite fille mais parfois la Déesse s'empare de son corps et donne ses ordres aux vampires à travers elle.