Camazotz, Dieux des sous terrains

Camazotz fut un voyageur assoiffé de connaissance. Il visita bon nombre de contrées où il collectât de magnifiques et très coûteux objets dits magiques. On venait souvent lui demander conseils mais bien souvent, personne ne comprenait le sens profond des ses dire. Les années passèrent et la compagnie des Hommes finit par le dégoutter. La sottise, la violence, la haine, la jalousie, tous ces défauts l’ont poussé à fuir la civilisation. Il trouva refuge dans nos montagnes, aussi surnommées la Terre de Dieux, dans un vaste réseau de tunnel sous terrain. Un réseau si complexe que les pilleurs, une fois à l’intérieur, mourraient à force d’essayer d’en retrouver la sortie.

Malgré la réputation du domaine de Camazotz, un homme tentât sa chance. Son peuple mourait d’une terrible maladie et il espéra qu’en trouvant le vieil ermite il pourrait trouver conseil. Il entra et tomba bien vite sur celui qu’il cherchait. Le vieil homme fut touché par le villageois. Il était le premier jusque là a être entrer en ce lieu sans avoir le but de vouloir lui dérober ses précieux biens. Il semblait sincère. L’ermite alla dans une pièce ou il entreposait tous ses trésors et en sortis un calice d’argent serti de mille pierres précieuses. Apres l’avoir remplit de sable, l’étranger devait en saupoudrer une pincée sur le front de chaque homme, chaque femme, chaque enfant malade. Le sable, en un instant, leur ferait retrouver la santé. Le villageois était heureux comme jamais, pleurant des larmes de joie, mais l’ermite coupa net son enthousiasme. Il était impératif qu’il revienne une fois son village rétabli pour lui remettre le précieux objet. Il jura encore et encore, le remerciant de son geste, puis il sorti du labyrinthe, escorté du
vieil homme.

Dés son arrivée au village, il saupoudra le contenu sur tous les malades respectant scrupuleusement les conseils de Camazotz. Et comme il lui avait dit, les villageois furent sur pieds en un éclair. Plus jamais le village ne connut la maladie, ni les catastrophes naturelles, ni la famine, ni même la pauvreté. L’homme fut traité en héros, un monument fut bâtit en son nom. Il était tellement emporté par l’euphorie qu’il en oublia la dernière recommandation. Ce n’est que quelques mois plus tard qu’il se la rappela. Il prit le calice entre ses mains, ses yeux étincelaient devant l’incroyable parure de pierres scintillantes. Si le vieil ermite n’était par revenu revendiquer son bien au bout de tant de temps, il n’y avait alors pas de raison de s’inquiéter, le vieux était même peut être déjà mort. Se voyant déjà riche, en plus d’être adulé par les siens, il se mit à rire, se moquant de Camazotz. C’est alors que le sol s’ouvrit sous ses pieds, l’engouffra et se referma sur lui, ne laissant comme seule trace le calice.

Quand le voleur reprit connaissance, il fit face à Camazotz lui-même, dans son labyrinthe. Il prit peur et tenta de fuir mais son corps refusa de bouger…pour la simple raison que son corps n’existait plus. Il n’était plus qu’esprit. Il demanda pardon et jura de lui rendre le calice si le magicien lui rendait son corps. Il refusa catégoriquement et le condamna, à jamais, à rester une âme errante dans le monde sous terrain à la recherche de la sagesse qui lui manquât.