Nox Pactum
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Le Pacte de la Nuit
 
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 Ector Pteneth

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Aliénor Campbell
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Aliénor Campbell


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MessageSujet: Ector Pteneth   Ector Pteneth Icon_minitimeMar 3 Juin - 14:28

NOM: Ector Pteneth

PHYSIQUE:

HISTOIRE:



J’étais jadis étudient en botanique tout en travaillant à mes heures perdues dans la jardinerie familiale. J’y vivais heureux pouvant concilier ma passion pour les plantes et l’aide à mes parents. J’étais surtout du soir dans la boutique, chargé de la fermeture. A ces heures là, il y avait rarement de monde, et les autres employés étaient déjà rentrés chez eux, même mes parents. Je ne m’ennuyais pas, la compagnie des fleurs me suffisait la plupart du temps.

Un soir, où la nuit était déjà tombée, la sonnette à la porte sonna. Par réflexe, je levai mes yeux des plantes que je rangeais pour la fermeture. Je n’ai vu que le battant se rabattre dans un claquement. Un client avait du changer d’avis et avait du repartir…Cependant, je sentais une présence. Je n’étais pas seul. J’ai cherché entre les différents rayons, c’est alors que j’aperçu une silhouette blanche. Des cheveux platine entourant un visage de porcelaine, une robe à la simplicité enfantine mais trahissant une beauté incommensurable… Mais à vue, elle prit peur et prit la fuite malgré mes appels et mes excuses. Je cru bien que plus jamais je n’allais la revoir.

Le lendemain, tard dans la soirée, je trouve quelques pièces et un petit mot sur le comptoir. Une liste de graines y était écrite d’une main d’enfant et l’argent correspondait au centime prêt au prix qu’elles valaient. J’étais certain, comme par instinct, qu’il s’agissait de la demoiselle aux cheveux blancs. Je souris, cela avait quelque chose de touchant, cependant, je restais presque troublé. Je n’avais vu personne entrée ici depuis des heures et j’étais passé plus d’une fois devant le comptoir sans avoir vu ni papier ni argent.

Le phénomène se répéta plusieurs soirs de suite, me laissant de plus en plus perplexe. J’essayais alors de surprendre ma cliente mystère mais toujours en vain. Quand j’en parlais tous se moquaient de moi, pensant simplement que je cherchais à faire mon intéressant ou que mon célibat commençait à me donner des hallucinations.

C’est un autre soir où je m’étais résigné à ne plus chercher à la revoir que je l’ai trouvée béate devant une orchidée blanche, un spécimen d’une rare beauté que j’avais moi-même créé mais qui paraissait bien insipide devant celle de l’inconnue. Je la voyais des étincelles dans le regard, une expression
de bonheur sur le visage telle que les mots me manquèrent. Elle ne m’avait pas remarqué, je l’ai longtemps regardée. J’ouvris enfin timidement la bouche et un faible « bonsoir » en sorti. Elle se tournât brusquement vers moi, reculant d’un pas. Ne sachant quoi dire pour la retenir, je lui parlai de ces orchidées qu’elle semblait tant apprécier. Elle ne pris pas la fuite, cette fois, et m’écouta avec attention malgré une crainte encore évidente.

Elle aimait énormément les plantes, cela se voyait et elle parut enthousiaste quand je lui avouai que j’avais créé cette nouvelle variété. « Comment elle s’appelle ? » furent ses premiers mots. Cette question me déstabilisa, je n’y avais pas encore pensé. En voyant l’orchidée et la belle, j’eu l’idée.
_ J’ai été très touché par votre regard quand vous l’avez
vue… Et vous semblez êtres à son image. J’aimerais lui donner votre nom, enfin, si vous le voulez bien. Elle rougit un instant, sûrement amusez par ma voix mal assurée. Elle me donnât son nom avec un radieux sourire : Aliénor. Nous avons discutés de fleurs des heures durant sans nous en rendre compte. Ce n’est que lorsque mon père, étonné de voir de la maison juste de l’autre coté de la rue, les lumière de la boutique allumées, débarqua que je réalisai l’heure avancée. Je voulu lui présenter Alienor mais quand je tourna vers elle, elle avait disparue. Une fois encore, personne ne me crut au sujet de mon inconnue.

Le lendemain, je n’avais de cesse de penser à elle et peu m’importait d’être pris pour un fou. J’attendis qu’elle revienne avec impatience mais personne n’entra, aucun mot sur le comptoir, aucune impression d’une présence… Elle ne réapparut que quelques soirs plus tard. Je n’imaginais pas à quel point sa vue m’aurait fait plaisir ! Toute timide, elle me tendit un mouchoir en tissu brodé. Je remarquai que ses petits doigts graciles étaient couverts de pansements. Elle avait passé longtemps pour broder ce mouchoir d’une orchidée pour me remercier d’avoir simplement offert son nom à cette fleur. Une fois encore, les mots désertèrent ma tête. Je ne parvins qu’à loger avec délicatesse le tissu dans la petite poche de ma chemise, tout prés de mon cœur où la jeune fille avait su si vite trouver sa place.

Depuis, pas un soir ne se passa sans que nous nous voyions à la boutique. Nous parlions surtout de notre passion commune, du magasin, de son jardin qu’elle me promit de me montrer un jour…Nous discutions même devant la porte après la fermeture ou dans mon jardin. Elle était innocente, douce et naïve, comme une enfant mais une certaine crainte nous séparait encore parfois. Elle ne m’accorda sa confiance que petit à petit.

C’est au détour d’une conversation que nous convenions de nous voir après mon travail pour une soirée à l’extérieur. Elle ne connaissait pas ce que j’éprouvais pour elle malgré mais multiples messages, c’étais l’occasion idéale pour lui avouer franchement ce que je ressentais… J’étais pressé et stressé à la fois. Jamais, je n’avais fait la fermeture aussi vite ! A la maison, une fois bien coiffé, bien habillé pour l’occasion, je restais assis dans ma chambre en tournicotant autour de ma main le mouchoir brodé d’Alienor que je ne quittais plus, en attendant l’heure de partir. Trop impatient, je quittai le domicile familial plus d’une heure en avance. La nuit n’était éclairée que par la pleine lune et les lampadaires le long des rues désertes. Pour arriver sur la place où nous nous avions donné rendez vous, je décidai de prendre un raccourci en passant par une petite ruelle… La première d’une liste d’erreur qui changea à jamais mon existence…

Une créature mi-homme mi-animal tapie dans l’ombre fonça sur moi, me plaqua au sol et commença à me frapper. Il allait me dévorer, je le savais. Il arrêta. Il me renifla, s’attarda sur la veste, là, où j’avais le mouchoir. La bête sourie de ses crocs tranchants. « Que penserait l’Usurpatrice si on venait à lui prendre cet humain ? » Ses crocs vinrent rencontrer ma chaire, une douleur insupportable ébranla mon corps meurtri. Mon sang bouillit dans mes veines, j’avais peine à respirer, je ne pouvais même plus crier. Le monstre se releva, satisfait, et m’abandonna à mon propre sort en ricanant.

Seul, ne pouvant plus bouger, je ne sentais plus rien. Est-ce ainsi que j’allais mourir ? Et quelle était cette chose ? J’avais peur. Une odeur vint à mes narines, celle d’Aliénor. Je cherchais à la voir mais mes yeux ne virent rien d’autre que la ruelle crasseuse, seule le reflet de la lune dans un carreau d’une fenêtre n’offrait une source de lumière. En me concentrant, je compris que l’odeur ne provenait que du mouchoir brodé. Je n’eut que le temps de me demander comment je puit être capable de la sentir dans une telle occasion que mon corps fut pris de terribles convulsions. La douleur devint plus qu’affreuse. Je me surpris à prier pour que la mort me libère. Des crocs dans ma bouchent percèrent mes lèvres, des griffes acérés à mes mains lacèrent mon corps devenu incontrôlable…Bien plus tard, je me calmais
et parvint a me relever. J’étais devenu un monstre, un lycan, au pelage couleur d’argent. Je voulu chercher de l’aide mais qui pouvait m’aider ? J’étais perdu. Je ne pouvais pas me permettre d’aller voir Aliénor. Sous cette forme, je l’aurais traumatisée à vie et plus jamais je n’aurais pu la revoir. Je
préférai me cacher, espérant que la nuit me rendrait mon apparence d’homme.

Caché dans une benne à ordures comme un misérable rat, je m’endormi, terrassé par la fatigue provoquée par ma transformation, en craignant que quelqu’un me surprenne.

Au petit matin, je mme réveillais la tête lourde. Paniqué, je m’examinais les mains, les bras. J’avais l’air tout a fait normal. Je cherchais à me rassurer, ce ne devait être qu’un mauvais rêve mais les marques à peine visibles de crocs sous mes vêtements déchirés et mes cheveux toujours blancs brisaient mes efforts. Apres réflexion, je décidais de rentrer chez moi. Tout en marchant, j’espérais fort qu’Aliénor reviendrait me voir malgré le lapin que je lui avais posé. J’avais plus que jamais besoin d’être auprès d’elle.

Une fois au logis familiale, la réaction fut vive. Mes parents n’étaient visiblement pas très contents que leur fiston se soit teint les cheveux et qu’il ait découché ainsi sans prévenir. Il est vrai que c’était la première fois pour moi. Les cris fusèrent en tous sens et tournoyaient dans ma tête. Ce n’était vraiment pas le moment. J’essayais pourtant de leur expliquer ce qu’il m’était arrivé mais une fois encore personne ne me cru et le ton monta encore d’un cran. La situation devint insupportable, entre les insultes et les gestes menaçants. Ma main brusquement fendit l’air et s’abattit sur ma mère. La pauvre femme tomba au sol à demi inconsciente, le visage en
sang. Evidement, je fus pris de regret instantanément, je ne voulais pas faire une chose pareille. Mon père me chassa de la maison. Je ne cherchai pas à le faire changer d’avis. A sa place, j’en aurais fait de même.

Ainsi, je suis parti sans rien. J’étais devenu un monstre violent et brutal. Pour le bien des miens, je décidais d’abandonner mon ancienne vie d’être humain et de dire adieu à tout ceux que j’aime…même à ma douce Aliénor.


Plus seul, sans le moindre bien, sans travail et sans foyer, ayant perdu tout repères, je vagabondais, guidé simplement par mon nouvel instinct, jusqu’à ce qu’une nuit, je me suis réfugié dans les montagnes. Sur place, je fus malmené par des gens étranges qui me chassèrent de l’autre coté d’une rivière. Je compris que plus tard qu’il s’agissait de vampires, ennemis des lycans depuis des siècles. C’est de cette façon que je me suis retrouvé parmi mes « semblables ». Eux, au moins, m’avaient bien accueilli. Ils
me permirent de me venger de l’être qui m’avait changé. Il fut recherché puis exécuté sans sommation par les siens pour avoir bafoué l’une de leurs lois, celle qui interdit de laisser à lui-même un nouveau né lycan.

De part ma couleur argentée, ils me concéderaient comme un membre à part, un être élu par leur déesse, Lotimaha. Ce statut me permit d’attendre de hauts rangs jusqu'à en devenir le nouveau chef du clan des lycans.

Je découvris plus tard que la reine du clan vampire, le clan devenu mon rival, portait le nom d’Aliénor…


Dernière édition par Aliénor Campbell le Mer 4 Juin - 15:01, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Ector Pteneth   Ector Pteneth Icon_minitimeMar 3 Juin - 18:33

Oo quelle histoire... Très bien, lorsque Ector sera parmi nous et aura édité le message afin d'y inclure son physique, il sera le bienviandu^^
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